PRESENTATION HISTORIQUE DE LA GUINEE
INTRODUCTION
Le continent africain compte trois territoire appelés Guinée, il faut en effet distinguer ces trois pays :
1. La Guinée francophone appelée officiellement République de Guinée
2. La Guinée lusophone appelée Guinée Bissau
3. La Guinée hispanophone appelée Guinée Equatoriale
Cette distinction faite, ce répertoire s’attachera uniquement à la Guinée francophone.
HISTOIRE
La République de Guinée était une référence pour l’Afrique avant la colonisation occidentale, un pays qui était peuplé par les Bagas et les Nalous qui sont rejoints au XIe siècle par les Jalonkés d’origine mandée. Puis entre XVIe siècle et au XVIIIe siècle arrivent les peuhls et les malinkés, apportant l’islam en Guinée.
Au bout de quelques Années, la région intègre l’empire du Ghana et celui du Mali, qui a connu son épongée après plusieurs Années, s’étendant du Nord et de l’Est de la Guinée à Tombouctou (Mali) avant de chuter au siècle suivant.
La pénétration européenne ; il y a plusieurs pays Occidentaux qui cherchaient à s’installer en Guinée avant l’arrivée de la France. Au XVe siècle, les portugais sont rentrés en Guinée, et fut le premiers pays Européen à arriver sur le sol Guinéen.
Après leurs installations ils rentrent en contact avec la population autochtone, les portugais commencent les trafics de commerce des épices, l’huile de palme, de l’or, de l’ivoire et la traite des esclaves. Jusqu’à nos Jours, plusieurs villes de la Guinée portent encore la nomenclature portugaise (Rio-Nuñez, Rio-pongo, Cap-Verga etc.) Et plusieurs familles ont hérité de leurs noms (Gomez, Fernandez…).
Apres quelques Années plus tard les français et les britanniques dominent les territoires guinéens et les portugais se trouvent circonscrit dans ce qui est aujourd’hui devenu Guinée-Bissau.
Les Britanniques occupant la Sierra Léone et l’impérialisme français s’implante dans la région en attendant sa zone à partir de la côte maritime en direction du Fouta-Djalon et de la Haute-Guinée. L’arrivée des français ralentit l’alphabétisation en arabe du peuple indigène, les Peuhls.
En 1818 le français Gaspard Théodore Mollien découvre la Moyenne Guinée (Fouta-Djalon) et la ville de Timbo, Tandis que l’Anglais Gordon Laing et le Français René Caillié Atteignent Tombouctou au Mali en 1826-1828. Et en 1840 L’amiral français Bouet-Willaumez signe les premiers traités avec les chefs locaux de la Guinée.
En 1880 L’arrivée d’Olivier de Sander val les bases de la colonisation Européenne dans la région s’établies.
Quelques temps plus tard dans la même Année en 1880, le Souverain Almamy Samory Touré d’origine Malinké, s’équipe des armes modernes et prend le contrôle de l’intérieur du pays avec son équipe de Guerre.
Apres Quatre ans de pression par le souverain Almamy Samory la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Portugal face un accord à Berlin En 1884-1885 les « droits » de la France sur la région sont reconnus et la Colonisation française commence.
Porte d’embarcation des esclaves dans le bateau
pour l’occident à Boké
La Colonisation Française sur le Territoire guinéen
Le territoire de la Guinée devient une colonie française en 1893, et est intégré à l’Afrique occidentale. Mais Almamy Samory Touré organise une guerre contre l’occupation française sur la côte et dans les massifs montagneux du Sud-Est, qu’il mène jusqu’à sa capturassions en 1898.
Le souverain guinéen Almamy Samory Touré fut capturé et déporté au Gabon en 1898 où il se fait emprisonner et devient l’un des héros de l’histoire précoloniale du pays.
Les résistances à l’occupation française continuent et ne cessent qu’en 1912, lors de la planification brutale de cette zone.
La France impose un système administratif colonial identique à celui appliqué dans les autres territoires africains de son empire colonial. Le français devient la langue officielle, mais n’est pas maitrisée par la vaste majorité de la population africaine, près de 95 % des Guinéens n’allaient pas à l’école.
L’indépendance guinéenne
En 1952, Ahmed Sékou Touré, arrière-petit-fils de Samory Touré, Crée le parti démocratique de Guinée, ce qui constitue la première représentation africaine dans le Gouvernement local. Lors du référendum du 28 Septembre 1958, la Guinée est le pays de toute l’Afrique francophone à rejeter la proposition du Général de Gaulle concernant l’intégration des colonies de l’Afrique occidentale au sein d’une éventuelle communauté française.
Sékou Touré, demande à sa population de voter « non » au projet d’intégration à la communauté française. Dans son discours au Général de Gaulle à Conakry, le 25 Août 1958, Sékou Touré dit :
« Le projet de constitution ne doit pas s’enfermer dans la logique du régime colonial qui a fait juridiquement de nous des citoyens français, et de nos Territoires, une partie intégrante de la République Française et une indivisible. Nous sommes Africains et nos Territoires ne sauraient être une partie de la France. Nous serons citoyens de nos Etats Africains, membre de la Communauté franco-africaine. »
En réponse, la France suspend immédiatement son aide et l’administration guinéenne est privée de tous les techniciens et fonctionnaires français, les médecins, les infirmières, les enseignants, les responsables de la sécurité Aérienne inclus.
Pendant que le Président Habib Bourguiba de Tunisie, Hamani Diori du Niger et Léopold Sédar Senghor du Sénégal étaient parmi les défenseurs plus acharnés de la francophonie, Sékou Touré exigeait l’indépendance immédiate et totale de la Guinée.
Le pays accède à l’indépendance le 02 Octobre 1958, et le libérateur Ahmed Sékou devient le Premier Président de la Guinée à l’Age de 36 ans.
Après le Décès du premier Président Guinéen Ahmed Sékou Touré, le Général Lansana Conté devient son remplaçant et Gouverne le pays pendant 24 ans avant sa mort le 22 décembre 2008 à Conakry à la suite d’une maladie.